Créée à Rome en 1900, d’après la pièce de Victorien Sardou, cette oeuvre rutilante jette ses protagonistes incandescents dans une arène où s’entredéchirent la soif d’absolu, la passion pour l’art, la résistance à l’oppression politique et les feux inquiétants du désir.
Florent Siaud, en résidence au Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne poursuit l’exploration des grandes figures féminines de l’opéra en renouant avec le style épuré et rougeoyant qu’ils avaient inauguré avec La Tragédie de Carmen en 2019.
Laissons-nous séduire par cet opéra fascinant et par cette héroïne des plus sidérantes du répertoire, si émouvante dans l’air Vissid’arte, vissi d’amore… J’ai vécu pour l’art, j’ai vécu pour l’amour, […] j’ai donné mes chants aux étoiles pour embellir les cieux…
« Florent Siaud signe l’une de ses meilleures mises en scène, à la fois esthétique et même d’un fini cinématographique, dramatiquement prenante, sans aucune baisse de tension, menée tambour battant comme un flux tragique et dramatique continu, comme un polar rouge sang. » Classique News