On a beau regarder des heures, fasciné, le ballet si bien réglé d’un vol d’étourneaux où chacun réagit simultanément comme s’il ne s’agissait que d’un seul être, cela reste un mystère à nos yeux d’humains. Est-ce que ça peut fonctionner comme cela, un collectif de cirque ? Est-ce que les espaces peuvent se vider et se remplir par fulgurances ? Est-ce qu’on peut passer de 1 à 19 sur scène en une fraction de seconde, déclencher une réaction en chaîne, un effet de vague avec les corps, engendrer de la vitesse, provoquer la magie par des transformations surprises ?
Rompre la malédiction de la gravité semble être la mission que les XY se sont donnée. Et inscrire l’acrobatie dans un flux : à peine une forme apparaît qu’elle est aussitôt gommée et remplacée par une nouvelle. C’est comme un mouvement sans fin, qui pourtant ne se répète jamais.
« Cet opus auréole les ponts et pyramides humaines d’un enjeu existentiel, questionne la technique en la déplaçant du côté de la philosophie, déroulant un récit d’une beauté impérieuse dans sa fragilité »
Rosita Boisseau – Le Monde
« (…) une pièce en forme de grand mouvement acrobatique (…) offrant des instants extraordinaires (…) un spectacle splendide. »
A A – Le Télérama TTTT