« Dans Je suis une montagne, le plateau est habité par la chaleur, la pluie, le vent, des grondements sourds, des odeurs de plaine et de désert. La lumière dessine des aubes, des halos, des soleils éclatants, elle nimbe les corps de sa force avant de se retirer et de laisser venir la nuit d’autres mondes que le nôtre. »
C’est la promesse d’Éric Arnal-Burtschy pour ce spectacle, qu’il convient plutôt de nommer expérience du présent.
Confortablement installé sur ce plateau, légèrement suspendu comme en lévitation, le public est invité à laisser les éléments le traverser, à leur donner accès. Il sera arbre, rocher et montagne.
Et peut-être ne considèrera-t-il plus la nature comme un ornement ou une ressource, s’il est la nature ?
