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Concert du Nouvel An 2025

Orchestre Osti­nato accom­pa­gné par le Chœur C4-CHAM de Creil
Dimanche 26 janvier
16h
La Faïencerie
Carte École d'art
Réserver
Durée

1h30

Tarif

21 € ou 16 € (tarif 2)
Abon­ne­ment 19 € ou 13 €
Soli­daire 5 €

Au programme

Le Choeur des C4-CHAM de Creil accom­pa­gné de l’Or­chestre Osti­nato

The Willow tree tiré du Sprig of Thyme de John Rutter

Duo des fleurs tiré de Lakmé de Léo Delibes (au cinéma de La Faïen­ce­rie jeudi 22 mai)

Orchestre Osti­nato

Les quatre saisons d’An­to­nio Vivaldi

Les quatre saisons de Buenos Aires d’As­tor Piaz­zola

Struc­ture unique en France, l’Or­chestre Osti­nato rassemble de jeunes musi­ciens et musi­ciennes, élèves des meilleurs conser­va­toires. Aven­ture humaine et artis­tique, cet « orchestre-trem­plin » leur offre l’ac­cès à l’ex­cel­lence quel que soit leur milieu social d’ori­gine.

Pierre Fouchen­ne­ret, violo­niste virtuose rompu à l’art du joué-dirigé, entraîne l’or­chestre dans deux propo­si­tions contras­tées des Quatre saisons. À l’am­biance pasto­rale du 18e des célèbres concer­tos de Vivaldi répond l’at­mo­sphère urbaine de la vie à Buenos Aires au 20e siècle par le maître du tango Astor Piaz­zolla.

Avec la parti­ci­pa­tion toujours atten­due des C4, c’est donc un concert tout en jeunesse et en fraî­cheur qui s’an­nonce !

Un peu d’his­toi­re…

Anto­nio Vivaldi (1678 – 1741) et Les Quatres saison op.8

C’est en 1725 qu’An­to­nio Vivaldi publie Les Quatres Saisons, compo­sées quelques années plus tôt.
Ces quatre concer­tos pour violon sont dédiés au comte Wenzel von Morzin, qui les a écouté avec bien­veillance avant leur publi­ca­tion à Amster­dam par Michel Le Cène – impri­meur français établi en Hollande ayant égale­ment édité des œuvres de Haen­del, Quantz ou encore Tele­mann. Rapi­de­ment, le Prin­temps retient l’at­ten­tion des musi­ciens et program­ma­teurs : Le Concert Spiri­tuel, premier orga­ni­sa­teur de concerts publics en France, le programme 3 fois entre 1725, année de sa fonda­tion, et 1728, et Louis XV en demande l’exé­cu­tion en 1730. Plus tard, en 1775, Jean-Jacques Rous­seau en réalise une trans­crip­tion pour flûte, et Corette en fait un grand motet Laudate Domi­num à grand chœur. Si l’œuvre connaît un succès impor­tant dans les années suivant sa publi­ca­tion, elle sombre cepen­dant dans l’ou­bli pendant 2 siècles, à l’ins­tar de son compo­si­teur. Vivavldi n’est en fait redé­cou­vert qu’après la Seconde Guerre mondiale.

Les Quatre saisons appar­tiennent à l’opus 8 du compo­si­teur, qui est en fait un recueil de plusieurs concer­tos, inti­tulé « La confron­ta­tion entre l’har­mo­nie et l’in­ven­tion. » Autre­ment dit, le recueil vise à établir une réflexion sur la liberté créa­trice assujet­tie au respect des règles de la compo­si­tion. On peut donc y perce­voir une oppo­si­tion quasi philo­so­phique entre raison et imagi­na­tion.
Chacun des concer­tos s’or­ga­nise sous la forme de vif-lent-vif, que Vivaldi fixe pour ce genre musi­cal. En plus des 4 concer­tos pour violons, 3 autres concer­tos de l’opus 8 sont des œuvres à programme – comme le Concerto op.8 n°5 La tempête de mer. Vivaldi a en effet placé avant chacune des saison un sonnet descrip­tif, avec un renvoir dans la partie musi­cale. Il n’est pas certain que Vivaldi en soit l’au­teur.
L’écri­ture musi­cale évoque ainsi tantôt « un berger endormi », « un chien qui aboie », des chants d’oi­seaux comme le coucou ou la tour­te­relle, des éléments natu­rels comme un orage, une pluie de grême, mais aussi des scènes pitto­resques comme une fête pour célé­brer les récoltes, le grelot­te­ment de froid, le sommeil après la bois­son…

Cette même année 1725, publi­ca­tion du traité de contre­point de J. J. Fux, Gradus
ad Parnas­sum
, dont l’in­fluence sur la forma­tion musi­cale est allée jusqu’à Haydn et Mozart. Bach compose son Orato­rio de Pacques BWV 249. Londres voit la créa­tion de l’opéra de G. F. Haen­del Rode­linda et à Paris est créé L’Île des esclaves, comé­die de Mari­vaux.

Sonnet accom­pa­gnant l’Été RV 315
I. Allegro non molto - Allegro

Sous la dure saison écra­sée de soleil,
homme et trou­peaux languissent, et s’em­brase le pin.
Le coucou se fait entendre, et bien­tôt d’une seule voix,
Chantent la Tour­te­relle et le Char­don­ne­ret.
Zéphyr souffle douce­ment, mais, tout à coup,
Borée s’agite et cherche querelle à son voisin.

II. Adagio - Presto - Adagio

A ses membres las, le repos est refusé :
la crainte des éclairs et le fier tonnerre,
Et l’es­saim furieux des mouches et des taons.

III. Presto

Ah, ses craintes n’étaient que trop vraies,
Le ciel tonne et fulmine la grêle
Coupe les têtes des épis et des tiges.

Sonnet accom­pa­gnant l’Au­tomne RV 293
I. Allegro

Par des chants par des danses,
Le paysan célèbre l’heu­reuse récolte
et la liqueur de Bacchus
Conclut la joie par le sommeil.

II. Adagio molto

Chacun délaisse chants et danses
L’air est léger à plai­sir,
Et la saison invite
Au plai­sir d’un doux sommeil.

III. Allegro

Le chas­seur part pour la chasse à l’aube,
Avec les cors, les fusils et les chiens.
La bête fuit, et ils la suivent à la trace.
Déjà emplie de frayeur, fati­guée par le fracas des armes
Et des chiens, elle tente de fuir,
Exté­nuée, mais meurt sous les coups.

Sonnet accom­pa­gnant l’Hi­ver RV 297
I. Allegro non molto

Trem­bler violem­ment dans la neige étin­ce­lante,
Au souffle rude d’un vent terrible,
Courir, taper des pieds à tout moment
Et, dans l’ex­ces­sive froi­dure, claquer des dents.

II. Largo

Passer auprès du feu des jours calmes et contents,
Alors que la pluie, dehors, verse à torrents.

III. Allegro

Marcher sur la glace, à pas lents,
De peur de tomber, contour­ner,
Marcher brave­ment, tomber à terre,
Se rele­ver sur la glace et courir vite
Avant que la glace se rompe et se disloque.
Sentir passer, à travers la porte ferrée,
Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre.
Ainsi est l’hi­ver, mais, tel qu’il est, il apporte ses joies.

Sonnet accom­pa­gnant le Prin­temps RV 269
I. Allegro

Voici le Prin­temps,
Que les oiseaux saluent d’un chant joyeux.
Et les fontaines, au souffle des zéphyrs,
Jaillissent en un doux murmure.
Ils viennent, couvrant l’air d’un manteau noir,
Le tonnerre et l’éclair messa­gers de l’orage.
Enfin, le calme revenu, les oisillons
Reprennent leur chant mélo­dieux.

II. Largo

Et sur le pré fleuri et tendre,
Au doux murmure du feuillage et des herbes,
Dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds.

III. Allegro

Au son festif de la musette
Dansent les nymphes et les bergers,
Sous le brillant firma­ment du prin­temps.

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Orchestre Ostinato

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Affiche du Concert du Nouvel An

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La Faïencerie

Allée Nelson, CS 50012,
Creil 60104 Cedex

Contact

accueil@faiencerie-theatre.com

03 44 24 01 01

Transports

Bus : Réseau de Transport Urbain AXO
Arrêt 8 mai et Berthe Fouchère (lignes A, B et D)
Transports communs et solutions de covoiturage

Distri­bu­tion

Direc­tion de l’Or­chestre Pierre Fouchen­ne­ret
Direc­tion du Chœur des C4-CHAM de Creil Valéry Thuet

Mentions

Produc­tion Orchestre Osti­nato