Quand le jonglage musical rencontre une équipe de basketteuses maliennes
Le jonglage, selon Thomas Guérineau, implique nécessairement des corps, des sons et des objets, intimement imbriqués. On l’a ainsi vu jongler sur une timbale d’orchestre, chorégraphier un ballet sonore avec des sacs plastiques, manier des balles, des mailloches, des morceaux de tissus ou des engrenages, souvent combinés à des percussions.
Rien d’étonnant à ce qu’il s’intéresse aujourd’hui aux qualités mécaniques du ballon de basket, sport particulièrement pratiqué au Mali.
À la faveur d’une collaboration avec la compagnie Nama (marionnettistes et danseuses), il se lance donc dans la création d’un spectacle de « basket musical malien », avec une équipe exclusivement féminine. Incorporant polyrythmies traditionnelles et contemporaines et chants d’Afrique de l’Ouest, les Basketteuses de Bamako partiront des gestes bruts du rebond pour faire surgir les forces vives du mouvement dansé.